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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 21:29
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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 17:25

 

Jean Louis Sauvat

et l’enseignement d’un Artiste !

  croquis de Jean Louis

 

 

Au fil du temps, nous voilà arrivés (Tilbury et moi) dans une superbe écurie privée en lisière de forêt de Rambouillet, à proximité de mon domicile.

Merveilleux endroit que ce domaine dédié au cheval et en particulier à l’Ibérique. L’amour que porte J. Philippe D. à ses chevaux est à la hauteur de sa gentillesse. Cerise sur le gâteau, Jean-Louis Sauvat est un de ses amis, et vient donner des leçons.

Me voilà réjouis, qu’attendais-je de plus… rien ! J’étais aux anges, il n’y avait plus qu’à travailler.

Avec la joie au cœur, je suivis ses leçons, chaque fois que je pus le faire.

Intimidé mais sans trop d’émotion (car l’émotion je l’avais eue quelques années auparavant), je me mis à l’écoute de cette nouvelle instruction.

L’enseignement d’un maître : le calme et la sérénité, l’esprit et la vision de l’artiste dans sa façon d’enseigner.

Tout y était ! Avec la quiétude dans les explications et des métaphores dans l’esprit Tai Chi, l’exercice de monter à cheval devenait sublimation.

Le chemin dans ce principe de travail n’est pas terminé, il a simplement été mis en suspend par quelques soucis de santé (en ce qui me concerne) mais reprendra rapidement je l’espère.

Un de mes meilleurs souvenirs reste le jour de " mon enterrement de vie de jeune homme ;-)" ou mes amis proches m’avaient fait la surprise d’organiser la venue d’Antoine Bancaud et de Jean Louis Sauvat pour cette journée qui m’était dédiée.

Une leçon particulière dans tous les sens du terme.

 

J-L et moi

 

C’est pour cela que je tenais à remercier Jean-Louis Sauvat d’avoir accepté le déplacement, pour apporter une touche artistique et pédagogique (et pas des moindres) à cette merveilleuse journée, en s’associant qui plus est à Antoine pour m’offrir ce somptueux cadeau qu’était leur double présence.

Th.

 

 

 

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 08:27

 

Tilbury maître d’école

 

 

les sensations dans des figures de haute école.

  

  levade 1

  Pas Espagnol

        Fred.jpg                                                                                                                                                      

 

debut-all.JPG     

 

Piaffer Anne 10Mai

 

 

 

 

Pour plus de renseignements :

erce-th@orange.fr   ou   06 10 80 03 44

 

 

 

 

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:04

Noailles.JPG 2e Rencontre                                   

 SUE OLIVEIRA                                   

 

 

Suite à une longue période de travail solitaire pour développer mes recherches et à de nombreux échanges avec cavaliers et amis, nous voilà embarqués mon cheval Tilbury et moi sur la route de Beauvais, pour mon premier stage de travail avec SUE OLIVEIRA.

 

 

 

http://www.lemoulindepierre.org/

C’est arrivé sur place, plus précisément à Noailles au Moulin de Pierre chez Valérie Frattelini

que s’ouvre à moi un monde qui m’était inconnu, hormis par

le biais du petit écran :Valérie frattelini

 

le monde du cirque.

Le cirque, le mot magique… qui peut à la fois faire briller les yeux des petits et grands enfants, et être une école anti académique dénigrée par certains " purs et durs " de l’équitation de dressage.

C’est là où la magie opère, en découvrant ces lieux, cette ambiance, ces gens simples et abordables passionnés et amoureux de leur art, tout l’inverse de ces grandes structures équestres où les gens se croisent et se disent à peine bonjour parce que vous n’êtes pas dans le même cours ou n’avez qu’un petit niveau voire êtes débutant…

C’est là où j’ai vu des cavaliers (ères) avec un niveau de  travail hautement supérieur à certains cavaliers engagés dans des concours de dressage.

C’est là où je me suis dit " mais que font ces gens cachés dans leur petit coin de France à faire d’aussi belles figures avec leurs chevaux aussi modestes que respectables. Mais ils devraient être sur les carrières pour montrer leur art ! "

Puis quelques minutes après mon " atterrissage " arriva une petite dame à l’abord chaleureux et au contact facile, pour me donner mon cours.

Comme pour tout nouvel enseignement, il y eut un temps d’adaptation. C’est après quelques leçons, que le travail fit son œuvre !

Oui c’est là où je me suis dit devant le fait accompli que je ne connaissais rien…

Non pas par rapport à ce qu’Antoine m’avait enseigné, mais par rapport à ce que je pensais savoir de mes propres expériences.

Furieux et écœuré, j’étais face à mes convictions, frêles telles un château de carte qui peut être démoli par une simple brise, touchant exactement le point d’une fondation que l’on croyait solide.

Une fois la colère et le dédain de moi-même évacués (entre autres par les yeux),

la leçon de vie, heu non, d’équitation pouvait continuer.

En parlant d’yeux, cela me les a ouverts, sur le fait que quelque soit l’enseignant, plus ou moins expérimenté, quelle que soit la ou les méthodes du moment, quelles que soient les erreurs cela reste une leçon qu’il faut prendre et accepter.

L’enseignement est comme une pierre que chaque maître ajoute à l’édifice de ce monument qu’est l’art équestre, le mortier c’est nous, nous qui relions tout ce que nous avons appris de ces pierres, et qui formons notre propre style de cette abondance de connaissances.

  Le-moulin-de-Pierre.JPG  un matin à Noailles

Pour finir :

Je ne crois pas à la pensé unique, d’autant plus dans cette pratique…

Je ne crois pas qu’untel ou untel ait raison ou tord…

Je ne crois pas qu’il n’y ait qu’un chemin pour bien faire…

Je crois que toutes les personnes apportent le meilleur de

ce qu’elles savent dans cette pratique…

Je crois que plus on s’ouvre d’horizons, plus nous avançons…

Je crois que plus l’on est sûr de son savoir, moins l’on en sait…

Enfin je crois… !? 

 

 

 

etude du piaffer

 

Je tenais à rendre hommage maintenant à cette " grande dame " Sue Oliveira, que j’ai eu la chance de côtoyer, qui pendant ses leçons m’a donné plus que ce que je n’imaginais à ce moment là.

Elle m’a donné de son temps pour l’exercice de monter à cheval, mais je pense qu’elle m’a apporté une certaine humilité, ce qui est inestimable pour cette pratique.

Je tenais encore à vous remercier Sue !

A ma manière, c’était une façon de prolonger ces émotions passées.

De ce fait, je souhaite que nos chemins vers cet art nous soient indiqués dans les étoiles, par cette étoile qui s’appelle Sue Oliveira.

Si par moments il y a un peu de brouillard, elle brillera toujours pour ceux qui veulent apprendre.

Merci !

 

 

 Sue-Oliveira-salon-2006.JPG

 

 

 

 

 

 

 

Prochaine rencontre, Jean-Louis SAUVAT

 

 

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 17:54

Nuno1  

 

 

Voici un texte qui me tient à coeur, et qui pour moi devrait être la

 base de tout enseignement!

 

 

 

 

 

 

 

                                PEDAGOGIENuno2

 

Nuno Oliveira, Principes classiques de l'art de dresser les chevaux (1983), pages 105-108.


"Chapitre XV - L'ECUYER-PROFESSEUR -
Savoir enseigner et donner tout ce que l'on a appris par la pratique, savoir l'expliquer, le transmettre, nécessite des notions de psychologie afin de saisir le caractère de l'élève et de sentir comment lui faire comprendre. Il faut aussi réaliser quel est l'état d'esprit du cheval quand il est monté par tel ou tel cavalier. Pour arriver à ce que l'élève obtienne telle ou telle chose de son cheval, il faut d'abord juger de ses capacités, trouver la meilleure façon de se faire comprendre de lui et la meilleure façon qu'il se fasse comprendre de son cheval. Il faut parler au moment précis et surtout avec le ton de voix qui convient. La voix du professeur doit savoir calmer, donner de l'énergie, de la confiance et ne jamais mettre l'élève ou le cheval (par association de la voix sur l'état d'esprit du cavalier et donc de ses aides) en désarroi. L'écuyer professeur doit savoir reconnaître un résultat, même inférieur à ce que l'on souhaite, savoir encourager ou admonester, savoir faire comprendre ce que l'on veut obtenir par un langage imagé. Tout en étant à pied, il doit pouvoir avoir la connaissance profonde de ce qu'il enseigne et presque sentir le cheval que monte l'élève. Il doit savoir comment parler à celui qui a besoin d'explications continuelles parce que le silence l'intimide et savoir parler très peu à celui qui a besoin de " recueillement ". Savoir aussi comment surmonter certaines difficultés qui semblent insurmontables au cavalier, contourner le problème en ne donnant ni à l'élève ni au cheval l'impression que l'un s'est désisté et que l'autre a vaincu. Le professeur qui arrive à obtenir cela a une vraie connaissance de son art et celui-là seul mérite d'être appelé Écuyer. Il faut aussi qu'il puisse monter le cheval de l'élève et résoudre la difficulté sans pour autant que l'élève ait l'impression d'en être incapable ; qu'il n'ait pas la sottise du complexe de supériorité et la vanité de se prendre pour un génie, mais qu'il montre au contraire une grande simplicité, qu'il mette rapidement le cheval en état d'être monté de nouveau par l'élève et de résoudre le problème plus facilement. Enfin, il doit savoir arrêter au moment précis où l'élève a réussi s'il n'est pas sûr qu'il pourra réussir à nouveau sans rencontrer d'importantes difficultés. L'Écuyer, le vrai, n'est pas tributaire d'un système ou d'un règlement quelconque, il doit savoir que des chemins différents peuvent tous mener à Rome.
L'Écuyer, c'est celui qui a dressé beaucoup de chevaux, celui qui a passé des heures et des années sur le dos des chevaux en méditant et en s'enrichissant de connaissances qu'il essaie de transmettre de son mieux. L'Écuyer est celui qui, en vieillissant et en voyant diminuer ses facultés physiques, sait apprécier celles de ses collègues et élèves plus jeunes, et qui sera heureux si l'un de ses élèves, grâce à son enseignement, a un jour des qualités équestres supérieures aux siennes. L'Écuyer, c'est celui qui sait rester simple et qui, par son honnêteté professionnelle, aura fait de son élève un ami."

 

.../...      

 

Prochainement, rencontre avec ANTOINE BANCAUD.

 

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 17:33

 

 Rencontre avec la sensation

 

  Ant.Til.Moa.JPG

 

 

Première rencontre

 

Ayant pratiqué l’équitation assez tardivement, j’ai passé mes niveaux de galop pour être indépendant dans la pratique de cet art, mais la frustration de ne pas savoir était plus grande que le plaisir.

La routine s’installant au fil des années, une chance arriva ! Cette chance avait pour nom : Antoine BANCAUD.

Cinq années après avoir mis le pied à l’étrier nos chemins se sont croisés, Antoine   

 instructeur itinérant avait fini par se poser, et à mon grand bonheur il commença à m’enseigner.

Ce fut le début d’une aventure faite de découvertes de toutes sortes, telles le travail à pied et monté ou les longues rênes, les cessions de toutes sortes (bouche, nuque, encolure, etc. …), des petites phrases tirées de traités des grands maîtres comme DE PLUVINEL, DE LA GUERINIERE, BAUCHER, LE GENERAL DE CARPENTRY, avec une dominante d’OLIVEIRA, la remise en question constante du cavalier et bien d’autres choses très importantes comme la sensation. Le tout dans le calme et la sérénité d’une ambiance relevée d’un soupçon de La Callas et d’une pincée Des vêpres de Rachmaninov

Sensation, sensibilité

Combien de fois ai-je entendu ces mots pendant ces moments de bonheur qu’étaient ces reprises !

C’est grâce à ce travail commun que j’ai commencé à sentir ce qu’il voulait que j’obtienne : " LA SENSIBLITE ". La fameuse sensibilité, lorsqu’on la touche du bout des doigts c’est déjà trop tard, pire qu’une drogue car pour en avoir il faut travailler physiquement et surtout mentalement. Et plus vous en obtenez, plus vous en voulez, pour ma part c’est ce qui se passe.

En ce qui concerne son instruction, je la résumerais ainsi : la sensibilité dans le travail du cheval et dans l’enseignement, avec une dominance d’Oliverisme.

 

Enseignement de la sensation

L’UN… le cavalier…, incroyable prédateur qu’est l’humain avec ses réflexes de préhension.

L’AUTRE … cheval…, incroyable éponge à sentiments, scanner à détecter notre état de santé mentale et physique, qui ne demande qu’à réagir à l’inverse de nos principes.

Dur combat que d’inculquer ce principe à deux êtres diamétralement opposés,

mais quand la symbiose opère, alors quelle magie de les voir ensemble évoluer.

Quel apprentissage que la sensation ! Que de longues heures sur le dos des chevaux pour pouvoir imaginer retrouver nos sens perdus, ces sens que l’on ne retrouve que par le travail et l’écoute de l’autre.

 

 

 

Ant.&Moi

 Thierry Hodiesne

 

.../...

 

Prochainement, rencontre avec SUE OLIVEIRA

 

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 17:12

Bienvenue

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